Une longue histoire !
Les ardoisières, le plus souvent exploitées à ciel ouvert, approvisionnaient les couvreurs lors de confection des toitures, mais aussi, les dallages des maisons tant en intérieur qu’en extérieur. A chaque utilisation correspondait une qualité de pierre.
Vers la fin du XIX siècle, l’épuisement des pierres et les difficultés d’exploitation, rendaient les carrières difficiles à exploiter. C’est ainsi que de nombreux sites existants, comme celui de Castet d'Aleu près de Pamiers, finir par arrêter leur exploitation et se mire à en rechercher de nouvelles.
C’est ainsi que la vallée de SAURAT connu un nouveau regain.
Toutefois, c’est par la finesse de la pierre et la spécialisation en pierre à aiguiser que les carrières de Saurat édifièrent leur réputation.
Les ouvriers étaient souvent des paysans qui, l’hiver, complémentaient leurs faibles ressources en travaillant aux pierres à faux.
Manquant de main d’œuvre, les exploitants ont fait venir des Italiens, pour la plupart originaires de la région de Bergame.
C’est ainsi que des familles italiennes arrivèrent à Saurat au début du XXᵉ siècle.
Dans les carrières, Mineurs et tailleurs, travaillaient à la tâche. Les tailleurs étaient payés à la pierre finie.
Les journées, de 10 à 13 heures, commençaient avant le lever du soleil vers 7 h le matin pour se terminer après le coucher.
L’exploitation de la pierre était souvent le fait de grandes familles au sein desquelles, les hommes, dès le certificat d’étude partaient à la mine.